20six, mon amour,
Tu savais bien, mon Twenty que ça ne pouvait pas durer.
Tu savais bien que ce sont toujours les meilleurs qui partent les premiers.
Et qu'une fois les meilleurs partis,
Les suivent les abrutis.
Ben voilà. C'était l'heure des abrutis.
L'heure des pas meilleurs - pas gentils
Des affreux, des salauds, des pourris
Des baiseurs de drozophiles alanguis
L'heure des déconnectés, reconnectés
L'heure des pas premiers.
Tu savais déjà que ça ne sert à rien
A rien de recoller. Retenter. A rien.
Tu savais depuis que je t'avais dit:
Je m'en vais, je rends le modem à Free
Mais je reviendrai avec Alice, promis.
Et puis cette salope m'a trahi.
Ô mon Twitwi,
La sais-tu, la cruelle destinée
De celui qu'Alice,
De ses yeux de braise et d'acier
A hypnotisé, séduit, déçu, trompé?
Je croyais pourtant bien t'en revenir
Je pensais "il faut souvent savoir partir
Pour mieux vibrer d'un inconstant retour"
Mais en chemin je n'ai croisé que désamour.
Aussi, mon Sixounnet je t'ai quitté.
Quelques notes, tu verras, je t'ai empruntées
Ma manière à moi de te tenir vivant
Dans mes souvenirs, en m'en allant.
Car même s'il y a des pages qu'il faut savoir tourner
Il est bien inutile de les vouloir arracher.
Je te laisse, mon Twinou,
Déjà je sais tu vis chez nous
D'autres moments avec celle
Que tu aimes tellement, la douce html.
Programmer ou écrire,
Pour moi, c'était la merde
Il a fallu chosir
Et programmer m'emmerde.
Salut donc, mon Twener
et bonjour canalblog
je rejoins la longue liste amère
des émigrants du blog